Numérisation de film endommagé

Les projections successives et le vieillissement de l’émulsion ont endommagé votre film argentique. Il est possible d’effectuer la numérisation de film endommagé dans une certaine mesure. Cette numérisation spéciale permet la sauvegarde et de le visionnage sans risque d’endommager une nouvelle fois le film.

vos films sont en danger

Agissez avant qu'il ne soit trop tard avec une numérisation

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Un film est composé de deux parties. Le support qui est la matière sur laquelle repose la seconde partie appelée émulsion. Ces deux parties subissent un vieillissement.

Le support peut se déformer ou être déchiré. Dans les premiers temps du cinéma, le support était en nitrate de cellulose. Extrêmement inflammable il a déclenché de nombreux incendies. Il fut utilisé jusqu’en 1953 et définitivement remplacé par un support en acétate qui ne s’enflamme pas.

Plus tard on vit apparaître le support polyester, plus fin que l’acétate. Il se conserve très bien dans le temps et s’avère être pratiquement incassable. Nous rencontrons fréquemment ce support pour la numérisation de film super 8.

L’émulsion qui est un composé chimique à base de nitrate d’argent se transforme doucement au contact de l’air.

Les films déformés

Les supports très anciens frisent ou rétrécissent. Notre scanner nous permet de compenser ces défauts dans une certaine mesure.

Film qui frise

Lorsqu’elle frise la pellicule n’est plus sur le même plan et nous devons jouer avec les réglages du scanner pour obtenir la surface de netteté la plus grande possible. Nous réglons l’ouverture de l’objectif du scanner afin d’améliorer la profondeur de champs.

Nous sommes limités dans nos réglages car l’ouverture de l’objectif joue également sur la luminosité qu’il faut compenser dans ce cas avec la puissance de l’éclairage. Ces réglages ont cependant des limites.

Un film qui frise à tendance à sortir du rail de guidage du scanner. Pour éviter ce phénomène, nous réalisons le transfert de film super 8 à vitesse réduite.

Film qui rétrécie

Phénomène plus courant, le film qui rétrécie. Le rétrécissement est imperceptible à l’œil contrairement à un film qui frise. La pellicule rétrécie de quelques centièmes en largeur et en longueur.

Cela provoque un déplacement horizontal de l’image car elle devient plus étroite pour le passage dans la fenêtre de numérisation. Ce phénomène est simple à compenser avec la stabilisation que nous proposons dans notre prestation de restauration numérique de film.

Le rétrécissement rapproche les perforations les unes des autres. Ce phénomène est automatiquement compensé par notre scanner de film qui identifie les perforations avec un système de calage des images par laser.

Il ne faut pas tenter d’utiliser vos films dans un appareil utilisant un entrainement par roue dentée comme le Flashscan 8 ou un projecteur car cela endommagerait vos films.

Perforations déchirées

L’entrainement du film par cabestan permet la numérisation de film ou d’autres formats avec perforations endommagées. Notre scanner identifie les images de deux façons différentes qui permettent de compenser l’absence de plusieurs perforations.

Au moment de la mise en place de la bobine, le scanner identifie les images à l’aide des perforations et de la hauteur de l’image. Il peut ainsi identifier les images par rapport à longueur de film qui défile. L’absence de quelques perforations permet au scanner de continuer la numérisation.

Émulsion du film qui a viré

Les éléments chimiques qui composent les images présentes sur le film se transforment au contact de leur environnement

Le rôle de la calibration du scanner et de l’étalonnage en postproduction sont de compenser cette transformation en restituant les couleurs d’origines du film.

Nous corrigeons les erreurs de prise de vue comme un filtre de couleur ou une émulsion inadapté à la lumière durant la prise de vue. Le cas typique est la présence d’une forte dominante bleue lors de prises de vue avec un éclairage naturelle.

Le syndrome du vinaigre

Ce phénomène concerne les films à base d’acétate. Appelé ainsi car il dégage une forte odeur de vinaigre, nous ne traitons pas directement les films atteint par le syndrome du vinaigre.

Un manque d’aération, une forte humidité ambiante et des variations de température (avec des températures élevées) semblent déclencher le processus. Attention aux films ayant séjourné dans les pays tropicaux.

Si le processus n’est pas trop avancé, nous pouvons numériser ces films dans des conditions normales. A chacun de voir s’il souhaite ou non faire réaliser un traitement destiné à stopper le syndrome du vinaigre.

 

  • Plus d’infos sur le syndrome du vinaigre ici
  • Plus d’infos sur l’Archivage et la conservation des films argentiques ici