JVC GR-DV1

JVC GR-DV1

Voilà des concepteurs qui ont dû se faire plaisir ! On imagine une tribu d’« allumés » nourris de science-fiction. Des « accros » de séries d’ espionnage, auxquels on aurait donné carre blanche pour fabriquer l’imageur de demain. « Nouveau concept ». Ces termes, qui assaisonnent trop souvent la moindre trouvaille, sonnent ici singulièrement juste. Comme ce fur déjà le cas avec les modèles de type Viewcam, le GR-DV1 propose l’architecture de caméscope numérique à architecture verticale JVC, donnant au passage un sacré coup de vieux aux « classiques ».

Passe-partout

Pratiquement dépourvu d’aspérités, le JVC GR-DV1 ressemble à un gros « baladeur » d’où l’encombrement minime. Il se glisse partout, à commencer par la pochette de daim noir avec laquelle il est livré. Très pratique, celle-ci se fixe à la ceinture ou recouvre simplement le camescope suspendu au poignet. Discrétion assurée ! Dans sa tenue de camouflage, le mini DV n’alertera aucun pickpocket, tant il devient facile de le confondre avec un appareil photo compact.

Armement

Réglages JVC-GR-DV1

Il faut tirer le bloc viseur pour mettre l’appareil sous tension, repoussant ainsi automatiquement le cache objectif incorporé.

Un système plutôt futé qui évite les passionnantes séquences « d’intérieur de sac » pour cause d’erreur de manipulation. Seul inconvénient, lorsqu’on déplie le viseur, quelques secondes de latence sont nécessaires avant de pouvoir filmer. Mais une fois cette petite opération effectuée, on bénéficie tout au long du tournage du système d’enregistrement immédiat. La tenue en main est idéale. Et comme les fatigables muscles des bras ne sont pas trop sollicités, l’appareil se révèle d’une stabilité étonnante. En mode Tout automatique, il est aussi évident à utiliser qu’un Instamatic. Et pour ceux qui craignent de confondre la touche Set et le bouton de marche-arrêt (tous deux sont voisins, identiques et situés au centre d’une molette semblable), un signal sonore indiquant le début et la fin de l’enregistrement a été prévu. Signal que rien n’interdit de désactiver, naturellement.

En revanche, rançon de la miniaturisation, le viseur couleurs ne contient que 113.000 pixels. Résultat, bien que correcte, son image manque un peu de finesse.

Le silencieux

Objectif JVC-GR-DV1

Le zoom est un modèle de discrétion, il ne trahira jamais l’agent 007. Par conséquent, aucun risque d’enregistrer le bruit de son moteur.

Sa plage de focale va de 40 à 400 mm en équivalent photo. En mode de réglage standard, le zoom optique est relayé par un doubleur de focale (×20 numérique). Le zoom numérique ×100 en revanche doit être sélectionné par l’utilisateur. Pour le reste, mieux vaut se garder de filmer en courte focale des sujets trop proches (à moins de 60 cm environ) pour éviter les déformations, particulièrement sensibles sur les visages, relayé par un doubleur de focale (×20 numérique). Le zoom numérique ×100 en revanche doit être sélectionné par l’utilisateur. Pour le reste, mieux vaut se garder de filmer en courte focale des sujets trop proches (à moins de 60 cm environ) pour éviter les déformations, particulièrement sensibles sur les visages. relayé par un doubleur de focale (×20 numérique).

A la carte

JVC GR-DV1 comparé à une cassette VHS

Tout est paramétrable, de la fréquence d’ échantillonnage de l’enregistrement sonore à l’apparition de volets ou fondus, en passant par le réglage du diaphragme, de la balance des blancs ou de la vitesse d’obturation, pour ne citer que ces quelques exemples.

Pour donner accès à l’incroyable armada de fonctions, deux choix s’offraient à JVC : mettre sur le marché un petit boutonneux ou, option plus élégante, proposer un système de menus arborescents. La seconde idée prévalut. Ici, quitte à tomber dans un descriptif un peu plat, l’esquisse de cette architecture de menus paraît indispensable. Serait-ce parce qu’elle rient de la caverne d’Ali Baba, mais aussi, du moins au début, du labyrinthe.

Tournez-la !

Menu réglage JVC GR-DV1

Pièce maîtresse du dispositif une molette crantée donnant accès à cinq modes. Placée sur le premier, Auto, l’appareil se charge de tout et, ma foi, il s’en tire plutôt bien. Mais, au même titre que les réglages des fonctions de base (balance des blancs, focus, etc.), les choix de l’utilisateur (effets spéciaux, etc.) se trouvent désactivés. De plus, le zoom numérique est limité à ×20, une bonne idée, mais le stabilisateur se trouve dévalidé, décision moins heureuse. Ce dernier point est ennuyeux car cette position Auto possède un avantage capital : elle permet un retour instantané à la normale, et évite au vidéaste de se livrer à des manipulations pour se débarrasser de réglages devenus indésirables. Viennent ensuite Focus, Exposition, WB (balance des blancs) et Pro (effets spéciaux), servant à ajuster manuellement ces divers paramètres. Dans ces différents modes, l’opérateur a accès au menu général (touche Menu) et au menu particulier de la fonction concernée (touche Set).

Ici, presque toutes ces options cumulatives restent mémorisées, ce qui peut dans certain cas présenter des aspects déroutants. Exemple : j’ai sélectionné un effet sépia que j’ai oublié de désactiver. Quelques jours plus tard, je tourne tranquillement en automatique jusqu’à ce qu’une mise au point manuelle s’impose. Je passe naturellement sur Focus et là une coloration intempestive (reliquat de la précédente session) vient perturber ma séquence. Effet sépia auquel peut s’ajouter suivant des choix antérieurs toujours actifs, une balance des blancs inadaptée, etc. Il faut alors faire le ménage : une fois les pictogrammes des fonctions repérés, les craquer dans leur menus respectifs pour les dévalider. Un bouton « retour aux paramétrages standard » n’aurait pas été superflu.

Cela dit, soyons justes. Passée la période d’adaptation, on finit par parfaitement maîtriser l’appareil et sa logique. Quant aux volets et effets spéciaux, donc l’utilisation réclame un peu d’attention, ils sont, pour nombre d’entre, eux disponibles en lecture.

Mise au point

Commande Zoom JVC GR-DV1

Pas de bague spécifique. Pour réaliser une mise au point manuelle, il faut tourner la molette sur Focus, puis appuyer continument sur le bouton polyvalent Set qui affiche les deux pictogrammes symbolisant le proche et le lointain. On fait alors la netteté avec le poussoir de zooming.

Lâcher le bouton Set permet de verrouiller son point. Une seconde pression sur cette touche et l’on retourne en autofocus. Attention, dès qu’on lâche la touche Set, le poussoir du zoom sert à nouveau à zoomer ! Inhabituel, voire un peu compliqué. Mais bon, on se laisse surprendre au début et on finit par domestiquer la bête (à moins que ce ne soit elle qui vous ait apprivoisé). Cela dit, pour aller plus vite rien n’interdit de faire travailler l’autofocus, puis, une fois la mise au point affinée par ses soins, verrouiller celle-ci (une pression sur Set). Mieux vaut en effet verrouiller pour éviter tout pompage, surtout avec un éclairage médiocre.

Pour le reste l’autofocus possède des réactions très saines. Il ne modifie pas son point lorsqu’un objet passe très furtivement devant lui, ce qui élimine une importante source de pompage. Quant à l’enfant qui sprinte vers le cameraman, il restera net à toutes les distances.

Stabilisateur

Electronique et dernier cri ! Il exploite une nouvelle technologie, lui permettant de mieux compenser les mouvements. Non seulement il ne recadre pas l’image, mais celle-ci présence une qualité quasiment identique, qu’ il soit ou non activé. L’appareil se révélant naturellement stable, son emploi ne se justifie qu’en cas d’utilisation du zoom numérique. On lui pardonnera donc de ne pas s’activer en mode Auto.

Réglages de base

Un très bon point pour la balance des blancs. Elle s’adapte immédiatement au passage d’une source lumineuse à l’autre. Là encore, les possibilités sont multiples : du fonctionnement tout automatique au réglage manuel en passant par trois paramétrages usine (intérieur, extérieur couvert, extérieur ensoleillé). Rien n’interdit non plus d’ajuster manuellement l’exposition, en outre, l’appareil dispose d’un astucieux verrouillage de l’iris. Une fonction intéressante pour conserver une même luminosité sur un sujet qui s’éloigne par exemple. Enfin, pour les ambiances sombres, le mode Gain Up s’avère très précieux. Il exploite en fait une vitesse d’obturation lente (le 1/25 s). Non seulement, il ne génère pas de bruit particulier, mais il ne provoque pas de phénomène d’écho, quand bien même l’appareil est tenu à la main. Seul effet secondaire : les panoramiques et les gestes d’un sujet en mouvement se trouveront un peu saccadés. A utiliser à bon escient.

Bouche bée

Franchement, une très agréable surprise. Pour tout dire, la petite caille de l’objectif nous laissait dubitatifs. En outre, le seul modèle disponible, celui que nous avons testé, fonctionnait en NTSC… Eh bien, l’image nous a étonnés : piquée, bien définie et présentant à priori, un rapport signal/bruit des plus satisfaisants. On retrouve, comme sur cous les autres camescopes numériques, un léger effet de stroboscopie sur les mouvements très rapides. Mais seuls les regards les plus avertis seront en mesure de le déceler. La colorimétrie ? Sympathique. Ainsi, un rutilant camion rouge sang présentait-il des contours impeccables, bien que ceux-ci  nous aient paru moins tranchés en plan large qu’en gros plan. Nous attendons cependant la version Pal, plus performante (en toute logique) que la mouture NTSC, pour porter un jugement pertinent.

Avantages du DV

Trappe cassette DV JVC GR-DV1

Le JVC GR-DV1 est au format DV, Digital Video. Par conséquent l’enregistrement s’effectue en numérique 4:2:0. Les avantages du DV sont d’abord une excellente qualité d’image. La définition horizontale est donnée pour 500 points/ligne par les constructeurs (contre 400 en S-Vidéo).

Dans le même temps, les teintes sont plus vivantes et mieux définies. A cela s’ajoute un circuit de correction des signaux de synchro qui supprime le Jitter et un code de rattrapage d’erreurs élimine pratiquement les Drops outs à l’enregistrement. De plus, tout repiquage de numérique à numérique n’entraîne aucune dégradation. Mais il faut pour cela disposer d’un enregistreur et d’un lecteur DV disposant de la sortie numérique.

En termes de montage : l’insertion d’image seule devient possible, mais aussi celle du son seul. Un time code est systématiquement enregistré. Un mode Photo ou image gelée, une pause parfaite et des ralentis… viennent compléter la panoplie« ordinaire » de ce format « extraordinaire ».

Bâton électrique

Batterie JVC GR-DV1

A mini camescope mini batterie. C’est un bâtonnet au lithium ion qui s’insère à la base du miniDV Avec ses 1250 mAh, il nous a assuré environ 20 minutes de tournage simple (une durée un peu juste qui contraint à acquérir une ou deux batteries supplémentaires). Justification d’une telle compacité, l’alimentation est ici en 3,6 volts et non 6 volts comme sur les modèles analogiques de la marque.

Notez que le chargeur accepte de ressourcer deux batteries à la fois, ou une à l’intérieur du camescope, placé sur la base d’arrimage sous tension. Enfin, il est possible d’en régénérer trois au cours d’une même session grâce à une poignée optionnelle. Rappelons que le principal avantage des accus au lithium reste l’absence d’effet de mémoire. En d’autres termes, rien n’interdit de recharger des accus non vidés ou d’interrompre leur charge à tout moment sans les détériorer.

Connectique du JVC GR-DV1

Connectique JVC GR-DV1

Premier constat et principal regret, pas de sortie numérique, mais seulement Y/C et composite sur la station d’arrimage. Pour numériser une mini DV vous devrez donc passer pas des sorties analogiques, ce qui engendrera une perte de qualité. Quant au camescope, il dispose d’un unique connecteur combinant les sorties audio et vidéo composite. Plus original, la prise JLIP. Il s’agit d’une borne de télécommande permettant à un ordinateur de piloter, via une interface, des appareils audiovisuels, un peu à l’instar de produits comme le Video Director.

Notez que ce protocole de communication a d’ores et déjà été adopté par Panasonic, Philips, Thomson. Il n’est pas réservé aux modèles numériques, puisque les futurs camescopes analogiques JVC devraient intégrer la prise JLIP. L’interface, bientôt commercialisée acceptera trois sources en entrée et sera susceptible de se boucler avec d’autres boîtiers du même type. Au total 99 produits deviendront ainsi gérables par l’ordinateur. Une limite découlant du logiciel, que l’on sait d’ores et déjà capable de tenir compte du time code.

Montage

Commande magnétoscope JVC GR-DV1

La station d’arrimage, qui accueille le gros de la connectique, reprend également les fonctions de la section magnétoscope du JVC GR-DV1. Associée à la télécommande, elle apparaît comme un fantastique outil de montage.

On peut ainsi mémoriser jusqu’à 8 séquences, comme sur de nombreux modèles de la marque, mais surtout leur associer 5 effets spéciaux (noir et blanc, film saccadé, sépia, stroboscopie et écho) ainsi que tous les volets et fondus, y compris l’A/X Roll. Vous avez bien compris le fond-enchaîné à partir d’une image gelée est permis en lecture. Un seul mot : génial ! D’autant que la procédure de mémorisation des points de montage est extrêmement simple. Même chose pour l’adjonction d’effets spéciaux qui  s’affichent sur la liste de montage aux côtés des séquences concernées. De plus, l’assemblage ne doit pas obligatoirement s’effectuer dans l’ordre du tournage. La séquence n°1 peut se situer après la séquence n°2 sur la cassette de rushes. Enfin, pour vérifier la pertinence des transitions ou encore le rendu des effets spéciaux, rien n’interdit de lancer un montage à blanc avant l’édition définitive. Connecté à un magnétoscope de la marque, par le câble de télécommande, le camescope travaille en synchro édition avec l’enregistreur, dont le temps d’inertie pourra être pris en compte. Mais JVC n’est pas sectaire : à condition de mémoriser le code de télécommande de l’enregistreur, le JVC GR-DV1 sait piloter par infrarouge des magnétoscopes des principales marques. A l’issue d’une première approche, il semble que la précision atteigne, par cette méthode, la seconde près. Pour bénéficier du rime code et travailler à l’image, il faudra monter à la volée ou opter pour un éditeur plus sophistiqué.

JVC GR-DV1 avec menu et magnétoscope VHS

Citons pour finir, un effet amusant et accessible en lecture : la fonction zoom ×10. Mais naturellement, plus on grossit l’image, plus la taille des pixels augmente. On utilisera intelligemment cette option dans un but de recadrage, car rien n’interdit de sélectionner la zone que l’on souhaite mettre en valeur.

Bien doublé

L’enregistrement sonore peut être échantillonné en 32 ou 48 kHz. Le premier mode permet le doublage audio, le second offre une qualité exceptionnelle, surtout si on utilise un micro externe, moins sensible aux incontournables bruits de fonctionnement. Le doublage s’effectue sur le camescope à l’aide de sa prise micro. Le commentaire sera alors enregistré en stéréo dans la qualité du son synchrone.

La procédure est simple à mettre en œuvre et l’on peut réécouter au choix (suivant les options validées dans le menu) le son de l’une ou l’autre piste ou le mélange des deux. Cela dit, le réglage du niveau d’enregistrement sonore n’a pas été prévu et on note l’absence d’entrée ligne et de prise casque. Des inconvénients auxquels on devrait remédier facilement en connectant une petite mixette audio à la prise micro. Vérifiez bien sûr l’impédance de ladite mixette. Si l’enregistrement a été réalisé en 48 kHz, le doublage son devient impossible. A moins naturellement d’effectuer ce dernier sur le montage analogique.

Gardez tout !

Filmez sur une portion de bande déjà enregistrée, non seulement les raccords seront propres, mais vous conserverez la continuité du time code. Si vous souhaitez caler parfaitement vos nouveaux plans en définissant des points d’entrée et de sortie précis, il vous faudra recourir une fois de plus à la télécommande. Décidément ne la perdez pas, le tandem qu’elle constitue avec le camescope est tout à fait redoutable !

Caractéristiques JVC GR-DV1

Caméra

  • Capteur : (modèle Pal) 1/3″. 630.000 pixels. Zone d’enregistrement 1/4 de pouce.
  • Objectif : Zoom optique ×10, 4,5-45mm, f1/6. Zoom numérique ×20 jusqu’à ×100.
  • Mise au point : Auto et manuelle.
  • Balance des blancs : Automatique, manuelle, plus préréglages : intérieur, extérieur soleil, extérieur temps couvert.
  • Exposition : Automatique, manuelle (+6/-6) et iris verrouillable.
  • Viseur : couleurs 0.55″, 113.000 pixels.

Magnétoscope

  • Format : DV (Digital Video).
  • Standard : Pal.
  • Audio : Fréquences d’échantillonnage 2 canaux 48 kHz (16 bits) ou 4 canaux 32 kHz (12 bits). Lecture possible en 44,1 kHz.
  • Connexions : Sur le caméscope : sortie audio/video composite. Sur la station : prise JLIP. Sorties audio/video Cinch et Ushiden. Prise de montage mini-Jack.
  • Fonctions : Stabilisateur électronique. Time code SMPTE. Retardateur. Intervallomètre (1/8). Enregistrement 5 secondes avec ou sans volet automatique. Mode Photo avec possibilité de prises en rafale. 12 effets (16/9, cinéma, noir et blanc, sépia, stroboscopie, obturateur lent, écho, film ancien…). En lecture 5 effets. 18 volets et fondus en lecture et enregistrement. Gain up. Zoom x10 en lecture. Coupe-vent. Batterie au lithium. Télécommande de montage multimarque. Montage : insertion, doublage son, assemblage 8 séquences avec effets.
  • Dimensions (L × H × P) : 43 × 148 × 88.
  • Poids : 450 g nu.
  • Prix indicatif : 15.000 F (2.287 €)

Les plus

  • Compact et ergonomique : Facilité de transport jusque là inégalée. Tenue en main et stabilité améliorés par rapport aux modèles classiques.
  • Fonctions de montage : On n’a jamais vu autant de fonctions de montage et d’habillage réunies sur un camescope. Insertion d’image seule, doublage et mixage son, assemblage de 8  séquences, synchro édition avec les magnétoscopes de la marque, zooming, volets et effets spéciaux à la lecture.
  • Inépuisable : Ce tout petit bout renferme un vrai trésor de pirates : effets spéciaux, transitions, mode Photo avec éventuellement prise de vues en rafale, débrayages à la pelle, viseur couleurs, stabilisateur électronique haut de gamme…

Les moins

  • Pas de sortie DV : Par conséquent pas de copie possible sans perte de qualité. En effet, à partir du camescope, le montage ne peut s’effectuer qu’en analogique.
  • Arborescence : Un système de menu compliqué au prime abord. D’autant que le mode d’emploi n’est pas un modèle de clarté.

Rivaux

Sony DCR VX 700

C’est actuellement le plus abordable des camescopes numériques. Dans la même fourchette de prix on trouve le DCR-VX700 de Sony (17.000 F).

Comme le JVC GR-DV1, c’est un mono CCD, mais la facture de cet Handycam bon teint est beaucoup plus traditionnelle. Les « plus » du concurrent : une sortie DV, un stabilisateur optique, un viseur couleurs haute définition. Ses « moins » : un éventail d’effets spéciaux et de volets limité (inexistant en lecture) ; pas de mémorisation possible des points de montage, de doublage ni de mixage son directement sur l’appareil ; pas d’enregistrement sonore possible en 48 kHz.

JVC GR-DVM1

Sabot montage JVC GR-DVM1

Le JVC GR-DVM1 est proche du GRDV1. JVC à travaillé sur l’aspect multimédia avec la station multimédia fournie qui évolue en proposant le pilotage informatisé du caméscope et la numérisation d’images fixe sur l’ordinateur.

Un écran de 6,35 cm de diagonale remplace le viseur et l’ajout d’une batterie Li-Ion doublé en volume et en capacité.

Verdict

Un beau produit qui exploite un concept vraiment intelligent. Il a de la classe cet étonnant camescope « passe partout », et n’en présente pas moins un excellent rapport qualité/prix si l ‘on tient compte de la richesse des fonctions offertes, des avantages du DV et des performances de l’image. Principal reproche : pas de sortie numérique .

CV 94

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