Issu d’une famille nombreuse, le caméscope Hi8 Sony à stabilisateur numérique TR750 ne manque pas de personnalité. Il est servi par son super stabilisateur, son format Hi-8 et sa convivialité.
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Le Hi8 Facile
TR2000, TR3, TR750, trois mini Sony Hi-8 commercialisés simultanément. Le petit dernier risque d’avoir du mal à trouver ses marques ! Pas si sûr. D’abord, le TR750 se distingue sans difficulté du TR2000, orienté montage, en raison de ses fonctions de lecture et de son time code RCTC. Ensuite, bien que son concept le rapproche du TR3, il se singularise par un prix bien « sage ». L’étiquette du Sony TR750 affiche environ 9.000 F, soit quatre mille francs de moins que son aîné. Pour réussir ce pari, il a renoncé à ce qui pouvait représenter une forme de superflu aux yeux de certains : viseur couleurs, timecode, alimentation au lithium, base de connexion multifonction. En revanche, il a conservé le fameux stabilisateur Steady Shot.
Mise en route
Silence, on tourne ! La mise en marche simplifiée passe par le désormais classique sélecteur à trois positions : Camera, Off et Player. Optez pour Camera et le petit volet masquant l’objectif se rétracte. En cours de tournage, une bague cernant le bouton d’enregistrement permet de mettre l’appareil en veilleuse entre deux séquences. Une procédure simple pour économiser ses accus. Pratique, un bip sonore souligne le début et la fin de l’enregistrement. Il vous gêne, nuit à la discrétion ? Un petit tour dans le menu et hop !, le voilà hors service. Chargé de gérer les fonctions secondaires, ce menu permet d’activer ou désactiver le zoom 24x, le filtre coupe-vent du micro, l’enregistrement automatique de la date, l’option heure d’été, etc.
Équilibré, agréable à manipuler, l’ergonomie de ce camescope convainc immédiatement. On apprécie le viseur d’un seul tenant, qu’on ne fragilise pas en le déboîtant.
Objectif
Avec des focales allant de 43 à 515 mm en équivalent photo, le zoom optique 12× du Sony TR750 ne possède pas de grand-angulaire. En revanche, il arbore un puissant téléobjectif que vient doubler le zoom numérique 24×. Rappelons que ce dernier doit s’employer avec modération. Poussé trop loin, il dégrade la qualité de l’image. Difficile de reprocher au zoom le fait qu’il soit exclusivement électrique. C’est le cas de l’écrasante majorité des mini, toutes marques confondues. En revanche, un très bon point pour le viseur, qui indique approximativement la focale utilisée. Ce repérage s’effectue grâce à un petit curseur navigant le long d’une échelle aux extrémités de laquelle s’inscrivent les lettres W(ide) et T(élé). Simple, mais précieux.
Débrayages et automatismes
Bien que l’autofocus toutes distances ne pompe pas et figure parmi les modèles efficaces et rapides, mieux vaut recourir à la mise au point manuelle pour obtenir des images parfaitement nettes. Inconvénient, un tel choix implique des réglages continuels de la mise au point pour peu que l’on filme un sujet en mouvement autrement qu’en courte focale. Sony a donc équipé le TR750 d’une astucieuse fonction Push Auto. Enfoncez ce sélecteur et vous bénéficiez instantanément de l’automatisme. Relâchez la pression, vous retrouvez illico le mode Manuel. Cet autofocus roue de secours n’est pas une nouveauté, on le trouvait déjà sur la désormais antique Sony CCD-V200. Mais, dans la mesure où il est loin de figurer sur tous les modèles, il reste une heureuse surprise. Autre motif de satisfaction, la possibilité de doser l’exposition, grâce à une molette située à la base du flanc gauche. Convives adossés à une fenêtre ensoleillée, surfers glissant sur une mer argentée, autant de contrejours qu’épargnera la possibilité d’ouvrir le diaphragme. Signalons au passage les quatre modes d’exposition programmés : Portrait, Sport, Haute vitesse, et Crépuscule destiné aux illuminations nocturnes. Regrettable, la balance des blancs n’est pas débrayable. Les températures de couleurs sont bien respectées par l’automatisme, mais l’impossibilité d’intervenir sur ce réglage interdit certaines utilisations créatives.
Stabilisateur
Comme sur le TR3 et quelques autres modèles de la gamme, le capteur du Sony TR750 compte quelque 570.000 pixels. La norme pour le Hi-8 se situant autour de 470.000, la différence surprend. On pourrait penser que les pixels surnuméraires servent à doper la qualité de l’image. En fait, les 20 % de points supplémentaires sont utilisés pour minimiser les déperditions occasionnées par le stabilisateur électronique. Les systèmes électroniques classiques réduisent l’image en coupant les parties situées sur ses bords, puis grossissent numériquement la vue qui en résulte afin d’éviter l’apparition de bandes noires autour du cadre. D’où un recadrage et une perte de qualité. Avec le Steady Shot, la surface réelle de l’image n’occupe que 80 % de celle du capteur, le reste servant de zone tampon. Résultat : aucun recadrage visible et une définition, qui ne pâtit pas de l’opération. De plus, on n’observe aucune altération en extérieur par beau temps. En revanche, en intérieur les couleurs paraissent légèrement moins saturées qu’elles ne le devraient. L’explication : Une fois le stabilisateur enclenché, on perd légèrement en sensibilité.
Autres fonctions
Grâce à l’Edit Search, les adeptes du tourné-monté pourront remplacer les prises de vues ratées par de nouvelles images, sans constater de déchirements en début et en fin de nouvelle séquence. Un très bon point également pour les prises micro, casque et surtout le connecteur Lanc. Celui-ci offre une compatibilité avec la grande majorité des tables de montage, mais aussi la synchro édition avec tous les magnétoscopes de montage Sony et certains enregistreurs Philips (VR 8389, Philips VR 9489)et Panasonic (Panasonic NV HD 700, Panasonic HS 1000).
Image et son
Le Sony CCD-TR750 n’est pas un champion des basses lumières, pensez à lui adjoindre une torche autonome si la luminosité vous paraît nettement insuffisante. A défaut, c’est en extérieur ou dans de bonnes conditions d’éclairage que ce modèle donnera le meilleur de lui-même. La restitution sonore s’avère pour sa part très satisfaisante.
En bref
Il doit sa convivialité à son ergonomie et ses fonctions de confort : Stabilisateur efficace, alarme sonore, Push Auto, repères intelligents dans le viseur (capacité restante de batterie, degré d’ouverture du diaphragme, amplitude du zoom). Parfait pour les tournages sans souci, mais l’impossibilité de régler manuellement la balance des blancs interdit certains usages créatifs.
Caractéristiques Sony CCD-TR 750
Caméra | |
Capteur CCD |
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Objectif |
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Viseur |
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Mise au Point |
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Exposition |
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Balance des Blancs |
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Obturateur |
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Sensibilité |
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Magnétoscope | |
Format |
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Standard |
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Audio |
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Poids |
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Fonctions |
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Prix Indicatif (mars 1995) |
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