Numérisation Restauration Numérique
FILM 8 MM, 9.5 MM & 16 MM
CASSETTE VHS, VHS-C, Video8, Hi8, Mini DV
Convertir une pellicule en numérique permet de les visionner sur un téléviseur moderne ou un ordinateur. Le super 8 est un format que l’on peut transférer soi-même. Vous avez cherché où faire réaliser une numérisation de film super 8, puis vous avez décidé de le faire vous même. Voici les recettes pour numériser des films vous même. Les plus exigeants pourront recourir à nos services et bénéficier d’une numérisation avec un matériel de qualité professionnelle.
Il s’agit d’un dispositif qui consiste à placer un appareil de projection d’un coté et une caméra vidéo de l’autre coté. Les boitiers de transfert super 8 ne se fabriquent plus, mais de nombreux modèles sont disponibles sur les sites de vente de matériel d’occasion
Dernière option, les appareils de transfert disponibles à ce jour qui permettent de réaliser la numérisation de petites bobines super 8. A l’achat ou en location chez un spécialiste, un mini scanner peut donner des résultats honorables avec quelques limitations malgré tout. Une solution à envisager pour la numérisation super 8 si vous avez peu de bobines.
La numérisation super 8 par condenseur est un procédé a porté du particulier qui donne de bons résultats à condition d’être très méticuleux. Il consiste à projeter le film dans l’objectif d’une caméra grâce à une lentille optique.
Filmer un écran est la méthode la plus basique pour transférer un film. Elle consiste à réaliser une projection du super 8 en filmant l’écran avec un camescope. Nous avons expérimenté plusieurs configuration et nous vous livrons les résultats ici.
Si vous avez plusieurs milliers de mètres à faire numériser attendez-vous à une addition salée. Il existe cependant une grande disparité dans les prix.
La plupart des prestataires utilisent un scanner professionnel. Pour obtenir la qualité maximum, il est indispensable d’étalonner manuellement l’appareil, puis de réaliser un étalonnage en postproduction.
Faire réaliser un test sur une bobine est une excellente solution pour vérifier notre travail de numérisation super 8. La plupart des laboratoires acceptent de faire un test sous réserve que vous ayez une quantité substantielle de bobines à numériser.
Avec notre scanner 4K, nous pouvons réaliser une numérisation super 8 de qualité. Ainsi vous n’aurez pas à vous souciez des complications techniques pour obtenir un résultat impeccable.
Équipé d’un capteur 4K, notre matériel MWA Choice numérise en Full HD & en 4K. Contrairement à un projecteur, il entraîne les films grâce à un dispositif par cabestans qui préserve les perforations.
Pour chaque scène nous réalisons un étalonnage de l’éclairage lorsque cela est nécessaire.
Lorsque nous avons réalisé la numérisation, nous réalisons manuellement un étalonnage du film avec le logiciel Da Vinci Resolve. Cette opération permet de corriger les différents défauts liés au vieillissement de la pellicule et aux erreurs d’exposition lors de la prise de vues.
Toujours d’actualité, la question de la conversion numérique de film constitue un sujet important dans les forums spécialisés en vidéo. Les plus exigeants auront tout intérêt à confier l’opération à un professionnel de la numérisation.
Devant la masse de bobines, nombreux sont les amateurs qui souhaitent numériser eux-mêmes leurs super 8. Ceux qui s’y sont essayés parviennent à des conclusions très différentes. Certains se montrent satisfaits, tandis que d’autres ne trouvent pas de mots assez forts pour crier leur frustration. De fait, la perte est inévitable même avec un scanner pour amateur : image moins piquée, couleurs pâlottes, artefacts de compression. Cela dit, la déception sera plus ou moins vive, suivant les précautions déployées et la méthode retenue pour la conversion des films.
La réussite d’un projet de numérisation tient autant dans son exécution que dans la préparation à la numérisation du film. Que vous réalisiez le travail vous-même ou que vous confiez cette tâche à un spécialiste de la numérisation, les opérations que vous devrez accomplir auparavant sont différentes.
Premier ennemi, le scintillement, autrement dit une espèce de vibration éblouissante affectant l’image enregistrée. Ce défaut découle d’un phénomène simple : un film est projeté à 18 images/seconde (ips), voire 24 pour du super 8, ou 16 pour du 8 mm, alors qu’une camescope enregistre 25 ou 50 ips. Par conséquent, on filmera les photogrammes projetées, mais aussi les noirs correspondants aux intervalles pendant lesquels l’obturateur masque la vue.
Pour limiter, voire éliminer ce phénomène, il faut disposer d’un projecteur capable de faire varier les cadences de défilement des films. En clair, de passer à 25 au lieu de 24 ips ou 16,66 au lieu de 18.
Dans le premier cas, le mouvement s’accélère de façon imperceptible, dans le second, il est très légèrement ralenti, mais cela reste moins pénalisant que les différences de phase. Notez que ces modifications de cadence se répercutent sur le son dans le cas de films sonores. Si l’accélération n’est pas sensible, le ralenti se percevra davantage. Cela dit, le phénomène s’avère, par chance, plus perceptible pour les musiques que pour les voix, autrement capitales dans le cadre de super 8 familiaux.
Si vous disposez d’un ordinateur et d’un logiciel de montage vidéo vous pourrez remettre votre film à la bonne vitesse. L’opération est simple et préserve la qualité d’origine.
On trouve un obturateur variable sur les Transvidéo Elmo mais aussi sur le projecteur de films Beaulieu 708 EL-Capstan Drive (à deux et trois pales). Ce dernier modèle peut même être optimisé à la demande pour incorporer un réglage électronique par quartz. Destiné à la numérisation de films super 8, le Beaulieu ainsi modifié fait preuve d’une précision plus absolue (puisqu’il est parfaitement en phase) et rend inutile tout réglage manuel, l’opération s’effectuant automatiquement.
Les amateurs disposant de projecteurs Super 8 708 mono (modèles noirs) apprendront avec plaisir qu’il est possible d’adapter à leur matériel un obturateur bipale/tripale à vitesse variable.
Pour tenter de résorber le scintillement, on peut aussi recourir à une caméra vidéo disposant d’un obturateur à vitesse variable. Attention, avant de vous lancer aveuglément dans une longue opération pour convertir vos films, prenez la peine de relire quelques séquences enregistrées. En effet, le scintillement est moins sensible sur le moniteur de contrôle qu’en lecture.
Il existe également des entreprises qui modifient les projecteurs pour les convertir en scanner de films super 8. Dans ce cas l’appareil pilote un reflex numérique équipé avec un objectif de macro photographie. L’appareil avance d’une image et déclenche la photographie. Ainsi pas de problème d’obturateur. La cadence est cependant réduite, mais la qualité est au rendez-vous.
Prévoyez des recadrages dus aux problèmes de mise en place. On évalue cette perte à environ 10 %. A cela vient s’ajouter l’amplification des défauts déjà présents sur l’image de films. Mais encore faut-il compter avec les faiblesses inhérentes à l’équipement vidéo utilisé. En effet, loin de filmer fidèlement l’écran, le matériel réagit en fonction de ses propres réglages. C’est ici que les possesseurs de modèles entièrement débrayables disposent d’avantages cruciaux.
Première précaution, effectuer une mise au point manuelle. Un autofocus en liberté ne tarde pas à « pomper ». Indispensable également, le réglage de la balance des blancs. Nos essais en automatique se sont soldés par des scènes rougeâtres. Si votre matériel vidéo dispose de positions prédéfinies, il faut généralement opter pour Lumière artificielle, mais le résultat sera meilleur avec un appareil doté d’une balance des blancs mémorisable.
Difficile de donner un avis tranché quant à l’ouverture de l’iris. Tout dépend du film. Dans notre cas, un automatisme livré à lui-même a d’abord procuré des images sous-exposées. La solution ? Surexposer direz-vous ? Mauvaise surprise, l’exposition varie d’un plan à l’autre. Résultat, sur certaines séquences, les traits des visages en gros plan devenaient méconnaissables parce que « cramés ». Peut-être devrait-on s’en remettre à nouveau à l’automatisme ? C’est compter sans la lenteur de ses réflexes. Le fourbe peut en effet s’octroyer un temps de réaction pénalisant lors du passage d’un éclairage à l’autre.
Le mieux est donc de procéder à la numérisation de vos super 8 bobine par bobine, si vous avez des petites bobines de 15 mètres. Ainsi, vous pourrez affiner le réglage pour chacune d’elle, voir même un réglage spécifique pour exposer correctement chaque scène.
Mieux vaut d’abord visionner soigneusement le film à blanc, puis effectuer les réglages paraissant opportuns (en prenant bien soin de les noter) avant de transférer la bobine super 8 en totalité. Relire alors ses images en repérant les séquences malmenées par les réglages choisis. Enfin lancer la numérisation définitive des bobines, interrompu autant de fois que nécessaire pour modifier les réglages sur les séquences préalablement localisées.
On le voit, numériser un film super 8 exige du temps et de la minutie. Cela dit, elle permet d’effectuer un « nettoyage » de ses rushes (montage serait un bien grand mot dans la mesure où les raccords ne sont pas toujours évidents). Notez que l’élimination de plans ratés évite souvent bien des corrections de réglages. En outre, elle s’avère peu douloureuse dans la mesure où l’on conserve intacts les originaux. En effet, qui a taillé sans hésiter la pellicule d’un film super 8 familial face à des plans jugés trop fugitifs, voire inesthétiques ? Enfin, dans un tel contexte, rien n’interdit de recourir à un logiciel d’étalonnage pour sauver certaines séquences de vos films super 8.
Derniers conseils, nettoyez soigneusement les films super 8 pour éviter les apparitions intempestives de poussières qui multiplieront les nécessités d’interruptions. Enfin, méfiez-vous des atermoiements et autres fignolages excessifs : n’oubliez pas que les projections répétées dégradent le film. Dans le cas de films super8 sonores, ne confiez surtout pas la prise de son au micro du caméscope. Les bruits parasites ne manquent pas, à commencer par le moteur de l’appareil de projection. Afin de conserver intact votre son synchrone, utilisez un cordon reliant la sortie Ligne du projecteur à l’entrée Micro du caméscope ou à l’entrée Audio du magnétoscope (voir encadré installation).