Canon VM E70

Canon VM E70

Le Canon E70 : une réussite incontestable. Pour son premier camescope Video 8 de poing Canon mise sur l’élégance, la légèreté et l’ergonomie. On ne peut rester insensible à ce «charmeur», aux couleurs harmonieuses. Son succès ne fait aucun doute. Grâce à ses performances, il est appelé à devenir un des leaders de l’été 1988.

Christian Dartevelle – juillet 1988

Continuant à jouer la carte du format vidéo 8 mm – et ceci en parallèle avec une ligne de produits OEM de VHS « full size » commercialisée aux USA- la firme Canon, moins d’un an après le lancement d’un camescope d’épaule, le Canon VM-E2, propose dès à présent un modèle « de poing », le E-70.

Compact et léger à souhait, ce nouveau camescope – qui précède de peu le Canon E-708, qui, lui, est davantage destiné aux pros – vise le marché grand public, compte tenu de son prix, de ses performances et d’un certain nombre de possibilités destinées à en rendre l’usage très attractif.

Ne serait-ce que par la couleur de son boîtier – un gris clair discrètement souligné par quelques zones plus sombres – le Canon E70 se remarque tout de suite au sein des modèles de la concurrence. Ses formes allongées, sa faible largeur et son viseur fixe, lui donnent un look très personnel. On notera la disposition ergonomique des divers organes de commande, clairement différenciés selon qu’il s’agit de la section caméra ou de la section magnétoscope.

En ce qui concerne la section caméra, les touches de prise de vues sont regroupées sur le côté gauche du boîtier. Celles régissant les fonctions mécaniques sont disposées sur le dessus de l’appareil, légèrement en surélévation par rapport à la commande électrique de variation de focale du zoom.

Pour la section magnétoscope, celle-ci est doté de connecteurs vidéo qui permettent de numériser une cassette camescope en les reliant à un dispositif de capture audio/vidéo. Vous pourrez contrôler le contenu de la bande à l’aide du viseur électronique.

Classiquement situé à proximité de la batterie d’alimentation, le déclencheur voisine – ce qui est assez inhabituel mais pratique – avec le sélecteur de mise sous tension des circuits de l’appareil. A proximité de ce dernier se trouve un volet mobile abritant les bornes de sortie audio/vidéo, surmontées du sélecteur de vitesse de défilement (SP/LP), lequel, sur les modèles au standard PAL, remplace l’inverseur entrées/sorties spécifique des modèles destinés au standard NTSC. Nous avons pu le vérifier en testant ces deux versions du E-70 et comparer leurs performances respectives dont nous reparlerons un peu plus loin.

Le zoom dont la longueur est ramenée à 80 mm

Pour être complet, nous nous devons de mentionner la présence, sous l’appareil, d’un petit sélecteur à glissière ayant pour mission de redresser l’image apparaissant dans le viseur lorsque le vidéaste utilise l’oculaire à renvoi d’angle, interchangeable avec celui qui équipe normalement le camescope. Un moyen commode pour procéder à des prises de vues au niveau du sol et de la poitrine pour lesquelles le viseur fixe n’est pas adapté.

L’oculaire du E-70 est réglable, y compris dans le cas du renvoi d’angle. L’œilleton peut être basculé afin d’opérer une visée à distance. Toutes les instructions ou commandes qui s’y affichent, électroniquement et en surimpression sur les images, sont rédigées en français. Le sélecteur d’inversion d’image est, quant à lui, gravé en relief à l’intérieur du boîtier. Le E-70 a bénéficié, sur le plan de l’optique et de la mise au point, de l’expérience acquise avec le précédent modèle dont il reprend les caractéristiques de base avec un certain nombre d’améliorations.

C’est ainsi que le zoom (9 – 54 mm ; f : 1,4), entièrement repensé, a vu son poids et son encombrement sensiblement diminués. Sa longueur totale a été ramenée à 80 mm. Les qualités optiques du précédent modèle et ses performances, notamment en matière de FTM (fonction de transfert de modulation) et de contraste, n’ont rien à envier à celles des optiques photo les plus réputées. La griffe Canon…

Semi-intégré au boîtier et, de ce fait, bien protégé des chocs extérieurs, ce zoom bénéficie d’une position macro prenant le relais de la distance minimale de mise au point, en utilisation normale – c’est-à-dire 1,2 m – qui peut ainsi « descendre » jusqu’à 4 mm ; mais sans bénéficier de l’apport de l’autofocus.

Ce dernier n’est opérationnel que pour la zone de mise au point classique de l’objectif. A infrarouges actifs, l’autofocus a bénéficié de perfectionnements – toujours par rapport au VM-E2 – portant notamment sur sa rapidité de réponse (seulement 3 secondes de 1,2 m à l’infini), la sensibilité (pratiquement débutant à 0 lux), et la réduction du nombre de ses composants (ramenés de 18 à 13), améliorant sa fiabilité. Deux modes d’utilisation sont prévus : automatique (en continu) et manuel (avec mémorisation) ; cette dernière possibilité étant signalée dans le viseur électronique.

Sa cible ½ pouce affiche 310.000 pixels

Canon est resté fidèle à la formule de l’autofocus à infrarouges actifs, qui demeure opérationnel aux plus faibles niveaux d’éclairement. Ce n’est pas le cas des dispositifs TCL, à détection de contraste, techniquement plus séduisants, mais bien moins convaincants, ne serait-ce qu’en raison de leur lenteur et de leurs « hésitations ».

Bon choix, donc, au niveau de l’autofocus, qui ne donne des signes de faiblesse qu’en certaines circonstances : visée au travers d’une vitre, cadrage d’une surface trop réfléchissante ou, à l’inverse, trop absorbante ; objets de très petites dimensions ; sujets immatériels, etc. Mais tous les systèmes butent sur ces difficultés classiques.

Sur le VM-E2, le CCD utilisé péchait légèrement par sa définition. Cette fois, semblable réserve ne se justifie plus, le E-70 ayant été équipé d’un capteur – toujours un CCD – nettement plus performant. Sa cible ½ pouce ne comporte pas moins de 310.000 pixels, du moins dans sa version PAL, portant sa définition horizontale à quelque 325 points/ligne. La version NTSC, que nous avons également testée, ne dépasse pas les 300 points/ligne. Cette différence s’explique par le nombre moins élevé de pixels constitutifs de la cible ramené à 250.000 éléments pour ce standard.

En revanche, ces deux versions de capteurs sont demeurées attachées à la formule du transfert interligne, avec intégration de trame. Au 1/50e de seconde, elle supprime l’effet stroboscopique lors de panoramiques ou de travellings rapides.

Destiné à améliorer encore cet état de choses, et pour rendre possible la saisie « au vol » des mouvements caractérisés par une forte accélération (cas des scènes sportives notamment), le choix d’un obturateur électronique, capable de travailler au 1/1.000e de seconde, caractérise ce nouveau capteur. L’adoption d’un filtre de séparation des couleurs, plus transparent, a non seulement permis d’améliorer la sensibilité du capteur (7 lux), mais également de mieux équilibrer la restitution des couleurs, sans affecter pour autant le rapport signal/bruit.

Une mesure sélective de l’exposition du sujet

Associé au capteur CCD, le dispositif de balance des blancs automatique, du type TTL, ne fait intervenir aucun élément annexe. L’analyse du dosage des couleurs s’effectue directement au niveau des images cadrées dans une gamme de « températures » comprise entre 2.800 K (lampe à filament de tungstène) et 8.000 K (ciel nuageux). Le réglage manuel, de valeur standard, a été remplacé par la mémorisation de la valeur de la balance des blancs dans certaines situations particulières : éclairage changeant ou monochrome, ou encore lumières mélangées nécessitant une sélection…

Canon VM-E70

Rompant avec les solutions classiques, les concepteurs du E-70 n’ont pas hésité à adapter à ce dernier la technique de la mesure multizone développée sur l’EOS, le reflex haut de gamme de Canon. Mais en tenant compte toutefois des conditions particulières de la prise de vues en vidéo où, notamment, le cadrage des images s’effectue toujours à l’horizontale. En conséquence, les six zones de mesure de l’exposition retenues pour ce 24×36 ont pu être ramenées à deux, mais en faisant intervenir à la fois une mesure totale et une mesure sélective de l’image, associées à une pondération des deux résultats.

La mesure sélective retenue porte sur une zone centrale basse, représentant 36 % environ de l’image. Il est ainsi possible d’assurer, dans un maximum de cas, une exposition parfaite du sujet principal, grâce à la réduction de l’importance de la luminosité du ciel, mais également de toute autre source d’ éclairage prédominante dans le haut de l’image.

Un enregistrement séquentiel fort utile

Autre effet positif de cette solution, les contrejours n’occasionnent plus d’ assombrissement excessif du sujet principal, ce qui est appréciable pendant les prises de vues. L’usage de la touche CONTRE-JOUR restant réservé aux situations extrêmes. Celle-ci a pour effet d’ouvrir de deux crans le réglage du diaphragme, tout en conservant l’automatisme de la mesure à double zone, et de l’effet de « volant » apporté par la pondération. Il n’existe donc pratiquement pas de situation d’éclairage délicat qui ne puisse être facilement maîtrisée.

Une touche de fondu au blanc permet de procéder, à l’ouverture (FADE-IN) comme à la fermeture (FADE-OUT), à des transitions et le son. Totalement automatisée, cette fonction fait apparaître ou disparaître progressivement (en 4 secondes), les images et les sons en cours d’enregistrement. Avec, pour les images, le passage à un écran blanc – et inversement – et l’atténuation ou le renforcement du niveau sonore, sans autre intervention qu’une simple pression sur la touche de fondu.

La présence d’un retardateur (10 secondes), déclenchant de lui-même le démarrage d’un enregistrement – sera très apprécié de l’utilisateur « narcissique »… L’intervallomètre, à cadence ajustable, permet d’enregistrer automatiquement – jusqu’à 6 heures d’affilée toutes les 10, 20 ou 60 secondes, de courtes séquences (½ seconde, soit 25 images à la suite) et ainsi d’accélérer un mouvement : éclosion d’une fleur, déplacement d’objets, progression de nuages, etc.

Régie électroniquement, la fonction INTERVALLOMETRE, qui permet l’enregistrement automatique de courtes séquences d’une durée de ½ seconde (soit 25 trames d’images consécutives),  constitue l’un des « plus » du E-70. Envisageable essentiellement en poste fixe, cette fonction se prête à différents effets, et ce à la prise de vues : accélération d’un mouvement ; animation de sujets fixes ou enregistrement séquentiel toutes les 10, 20 ou 60 secondes, jusqu’à une durée maximale de 6 heures.

En choisissant les intervalles de déclenchement les plus courts (10 ou 20 secondes) on peut fort bien entrer dans le domaine de la vidéo créative : animation et génération d’effets non perceptibles en temps réel, car condensés dans un très court intervalle de temps (accélération d’un coucher de soleil, modification d’un paysage en fonction des variations d’éclairement, augmentation de la vitesse apparente d’un mouvement, etc.).

Obturateur rapide à usage limité

Idéal pour « figer » un mouvement rapide, l’obturateur au 1/1000e de seconde du capteur CCD équipant le Canon E70 nécessite, pour un fonctionnement optimal, que la scène cadrée bénéficie d’un éclairement minimal relativement élevé : de l’ordre de 3.500 à 4.000 lux ; valeur obtenue près d’une fenêtre, dons l’après-midi, par ciel dégagé. Cette vitesse d’obturation élevée s’accompagne d’un obscurcissement, plus ou moins prononcé, de l’image observée dons le viseur et, par suite, enregistrée.

Face arrière droite Canon E70

Ce phénomène se manifeste dès lors que l’ouverture maximale de l’objectif et le gain de l’amplificateur vidéo associé, s’avèrent incapables de compenser la diminution de sensibilité apparente de l’ensemble, résultant du choix de la vitesse d’obturation supérieure. Les photographes sont, eux aussi, confrontés aux problèmes posés par l’association de la luminosité de l’objectif, de la sensibilité de la pellicule et de la vitesse d’obturation imposée. Il en va ainsi du E-70 comme de tous les camescopes disposant de cette même possibilité : l’usage de l’obturateur ou 1/1.000e de seconde est limité aux scènes tournées en extérieur et fortement éclairées, si l’on veut éviter l’apparition de l’obscurcissement mentionné ci-dessus.

Une lacune : Pas de compteur de bande

A l’inverse, le choix de l’intervalle de déclenchement le plus long (60 secondes) convient davantage à l’enregistrement de phénomènes lents (éclosion d’une fleur, par exemple), ou pour lesquels il suffit d’une prise d’information espacée. Le cas le plus typique étant la surveillance vidéo de locaux : deux possibilités parfaitement envisageables, en fonction des 6 heures d’autonomie dont l’appareil bénéficie.

Caractéristique du format vidéo 8 mm, une tête d’effacement « volante » suit précisément les pistes vidéo enregistrées et autorise des insertions de séquences (par exemple, un titre) dans des plans déjà enregistrés. Et cela, sans avoir à constater de déchirures d’images, de barres parasites ou de perte de la couleur.

Toutefois, l’appareil ne comportant pas de compteur de bande – et, à plus forte raison, d’arrêt mémorisable – cette opération doit s’effectuer « à l’aveuglette » et réclame un certain doigté qui ne peut s’acquérir qu’avec l’expérience.

Réchauffer les couleurs avec un filtre

Mais il n’y a pas que les prises de vues qui se prêtent aux fantaisies. Les prises de sons, elles aussi, sont en mesure de bénéficier de quelques ajouts. Il suffit de faire appel aux deux micros, DM-200 ou MM-100, proposés dans la gamme des accessoires du E-70. Plus « sélectif » que le micro intégré au camescope, le DM-200, à sensibilité variable, s’avère intéressant pour isoler une source sonore d’un environnement bruyant. Son utilisation est également recommandée pour améliorer le rapport signal/bruit d’une source sonore quelque peu éloignée de l’appareil. Le micro de mixage MM-100 est conçu pour adjoindre au son ambiant un fond sonore, musical ou non, pouvant par exemple provenir d’un « baladeur » : fond sonore dont le niveau peut être ajusté à son gré par rapport au son ambiant.

Léger, maniable, performant : trois qualificatifs qui dépeignent bien le Canon E70. Léger, ce camescope l’est indiscutablement : 1,100 kg sans batterie ; 1,250 kg avec batterie. Celle-ci, référencée BP-E77, assure au camescope une autonomie de fonctionnement de l’ordre de 45 minutes. Une belle performance, si l’on tient compte de sa réelle miniaturisation. Très facile à mettre en place – ce qui n’est pas toujours le cas – cette batterie peut être rechargée en 80 minutes, grâce à un adaptateur/secteur (CA-E7), fonctionnant sur tous réseaux 110-240 volts, et à un adaptateur de charge (CR-E7), conçu pour recevoir une « tête » de couplage et deux batteries BPE77 rechargeables simultanément.

Cette « tête » de couplage peut être branchée sur le camescope, à la place d’une batterie BP-E77 (dont elle a exactement les dimensions), afin d’alimenter directement celui-ci à partir du secteur : une solution recommandée en cas d’utilisation prolongée. La forme allongée du E-70 et l’absence de décrochement marqué favorisent la prise en main. Nous avons apprécié sa mobilité : la possibilité de tenir l’appareil d’une seule main sans déséquilibre est suffisamment rare pour être soulignée.

Canon-VM-E70

Sur le plan performances, nous avons été sensibles à la bonne définition des images, parvenant sans difficulté à une résolution d’au moins 325 points/ligne.

En matière de contrastes, les résultats sont fort bons et à porter principalement à l’actif de l’optique du macro-zoom : absence de vignettage, ouverture pratiquement constante et excellent piqué. La commande de variation de focale nous est toutefois apparue un peu lente : 8 secondes sont en effet nécessaires pour passer de la focale inférieure (9 mm) à la focale supérieure (54 mm).

Notre opinion est en revanche un peu plus nuancée à propos du taux de moirage que nous avons contrôlé sur une mire de résolution radiale, et vérifié ensuite lors d’une copie d’écran vidéo, laquelle – en dépit du contrôle de la balance des blancs du type TCL – nécessite l’utilisation d’un filtre « saumon » afin de « réchauffer » les couleurs des images obtenues dans ces conditions.

Celles-ci, en utilisation normale, sont légèrement « froides », du moins à notre goût, compte tenu d’une faible prédominance du bleu, qui s’estompe toutefois avec un éclairage en lumière artificielle. Bien évidemment, la mesure de l’exposition réalisée à partir de deux zones précises de l’image cadrée donne entière satisfaction. Le Canon E70 échappe ainsi aux critiques habituelles dans ce domaine, lorsque les sujets présentent un ciel prédominant ou un éclairage arrière. Nous voilà débarrassés, dans la plupart des cas, de ce fâcheux assombrissement constaté lorsque l’arrière-plan, ou le ciel, sont d’une luminosité supérieure à celle du sujet principal.

Autre conséquence de ce système de mesure d’exposition, le capteur du E-70 se montre moins sensible que ses semblables en présence d’importantes variations de luminosité. Il échappe au phénomène d’éblouissement, généralement constaté en pareil cas.

Normalement, le raccordement du E-70 au téléviseur est prévu au moyen d’une liaison péritélévision. Cependant, comme ce camescope est au standard de télévision couleur PAL, il importe que le téléviseur associé soit lui-même équipé de circuits de décodage à ce standard. Dans le cas contraire – téléviseur au standard SECAM, par exemple – les images visionnées ne seraient restituées qu’en noir et blanc.

Un générateur de caractères très évolué

Pour y remédier, il faudrait alors faire usage d’un transcodeur PAL/SECAM, placé en série dans la liaison vidéo (exemple : le TC-E21 ). Ce mode de liaison n’est toutefois pas le seul envisageable. Il est, en effet, parfaitement possible d’entrer les signaux à visualiser au moyen du tuner du téléviseur. Ce qui suppose que l’on fasse appel à un modulateur UHF (RU-E3A), imposant l’utilisation d’un téléviseur équipé d’un tuner aux normes G, conçu pour le PAL. Aucun espoir de réceptionner ces signaux par l’intermédiaire d’un téléviseur SECAM.

Pour ceux qui souhaitent aller plus loin en matière de prise de vues, signalons qu’il existe un générateur de caractères (CG-E1) que l’on peut raccorder au E-70 par l’intermédiaire d’une prise multicontact, disposée sur le côté droit du camescope. Très évolué, ce générateur de caractères autorise la surimpression de titres, pouvant être stockés sur dix pages. Neuf d’entre elles peuvent contenir jusqu’à 180 caractères, en majuscules ou en minuscules. La dixième page reçoit des titres accompagnés de la date et de l’heure, ou de la fonction chronomètre.

Les textes ainsi enregistrés peuvent être utilisés à la demande soit en image fixe, soit en défilement banc-titre (« scrolling »), afin de personnaliser par l’apport d’un générique, les séquences enregistrées.

Parmi les accessoires, citons un jeu de deux compléments optiques (grand-angle et télé) ; trois filtres pour effets spéciaux (images multiples, effet de zoom et scintillement) ; et les deux microphones auxiliaires déjà évoqués. De quoi agrémenter tous les types de prises de vues.

Caractéristiques Canon VM E70

Section caméra

  • Cible d’analyse : CCD 1/2 pouce (310.000 pixels)
  • Objectif : Macro-zoom 9/54 mm ; f : 1,4
  • Mise au point : Automatique (infrarouge) et manuelle
  • Limite d’éclairement : 7 lux – 100.000 lux
  • Température de couleur : Correction automatique (TCL)
  • Définition horizontale : 325 points/ligne
  • Viseur : Electronique ; fixe ; 0,7 pouce

Section magnétoscope

  • Format : Vidéo 8 mm
  • Standard : PAL
  • Vitesses de défilement : 2,005 cm/s (SP) et 1,005 cm/s (LP)
  • Définition horizontale : 250 points/ligne
  • Réponse audio : 80/15.000 Hz
  • Modulateur UHF
    • standard PAL
    • norme G
  • Sorties audio-vidéo : CINCH
  • Dimensions (L×P×H) : 11,2×28,5×11,4 cm
  • Poids : 1,100 kg (sans batterie) et 1,250 kg (avec batterie)
  • Consommation : 6 watts
  • Autres fonctions : Touche de contre-jour ; mémorisation de
    la balance des blancs ; oculaire de renvoi d’angle à 90° ; obturateur électronique 1 /50e et 1 /1000e de seconde ; mesure d’exposition double zone ; déclencheur retardé ; intervallomètre.
  • Prix indicatif : 12.900 F (1.966 €)

Les plus

  • La qualité du macro-zoom
  • L’efficacité de l’autofocus
  • Les performances du capteur CCD
  • L’obturateur électronique ou 1/1.000e
  • Le déclencheur à retardement et l’intervallomètre
  • La balance des blancs TCL
  • La mesure double zone de l’exposition
  • Les indications dons le viseur
  • La légèreté et le « look » de l’appareil
  • L’oculaire à renvoi d’angle

Les moins

  • Le viseur fixe
  • L’absence d’entrées audio/vidéo et de compteur de bande
  • Les parasites en arrêt sur image
  • Les couleurs un peu «froides»

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