Caméscopes 8 mm produits par les spécialistes photo

Vivitar Magic 8

A l’instar de Canon qui restent a ce jour le seul fabricant de caméscopes japonais du domaine de la photo à continuer la commercialisation de caméras vidéo. Divers fabricants de caméscopes 8 mm japonais proviennent du domaine de la photographie argentique et se sont lancés dans l’aventure.

VOS CASSETTES Hi8 SONT EN DANGER

Agissez avant qu’il ne soit trop tard

Caméscopes 8 mm Minolta

Minolta est un fabricant d’appareils photo. Sa stratégie dans le domaine de la vidéo fut de produire à la fois des caméscopes vhs-c et des caméscopes 8 mm minolta. Après avoir lancé plusieurs appareils dans les deux formats, il s’est finalement concentré sur la production d’appareil photo et retiré du marché vidéo.

Caméscopes 8 mm Pentax

Ce constructeur d’appareil photo a produit des caméscopes 8 mm Pentax. Comme 127 autres sociétés, Pentax à signé un concordat international engageant 127 sociétés à fabriquer des matériel video8. L’aventure sera de courte durée.

Vivitar Magic 8

Présent là où est l’image, Vivitar se fait une place dans un marché déjà bien occupé. Le Vivitar Magic 8 peut jouer les troublions.

Présentation

Vivitar, un des leaders sur le marché des objectifs photographiques adaptables, était déjà présent dans le domaine de la vidéo par l’intermédiaire d’un camescope 8 mm. Vivitar persiste et signe avec un autre camescope video8, plus élaboré et répondant davantage aux exigences constantes d’un marché en pleine mutation. Une aubaine pour la société australienne (Sydney), toujours à l’affût d’une part de marché supplémentaire dans un domaine de l’image plus que jamais sujet à rebondissements.

Le Vivitar Magic 8 est un camescope 8 mm doté des derniers raffinements de la technologie nipponne. Un obturateur ultra-rapide agissant au 1/1500e de seconde procure une image absolument nette lors de déplacements très rapides ou d’actions à grande vitesse. Avec ce type d’obturateur, et selon les conditions d’éclairage (lorsque l’on augmente la vitesse d’obturation, il faut aussi augmenter le flux lumineux) , les mouvements filmés n’apparaissent plus « filés » mais bien « figés ». Il suffit de regarder la séquence filmée au ralenti, voire sur image arrêtée, pour constater son efficacité. Aucune barre de bruit, aucun flou n’est visible. La sensibilité demandée lors de l’utilisation de l’obturateur rapide est de plus de 1.000 lux, ce qui est logique. La sensibilité standard du capteur en vitesse d’obturation normale est de 300 lux, et son minimum est de 9 lux.

Le capteur est de type CCD 1/2 pouce, offrant plus de 250.000 pixels de définition. La mise au point est automatique, débrayable et même verrouillable. Elle est assurée au travers de l’optique (TTL) par un système numérique CCD et n’est pas influencée par les barrières, naturelles ou non, se présentant devant le capteur. Vitres, sujets obliques, ou longues distances, posent parfois quelques problèmes au système de mise au point par infrarouge traditionnel. Le système numérique n’est plus sensible à ces désagréments, puisqu’il enregistre un segment du signal vidéo par le senseur CCD. Celui-ci le restitue au micro-ordinateur intégré, qui analyse en permanence le signal numérique et maintient le moteur actionnant la mise au point dans sa position optimale. L’optique est un objectif à focale de 9 à 54 mm, d’une ouverture f.1,6. Sa motorisation est débrayable pour une utilisation manuelle.

La distance approximative de mise au point en position macro est de 5 mm par rapport à la lentille frontale. Le réglage de l’exposition est entièrement automatique, et une touche contre- jour permet des prises de vues lorsque le sujet est placé de dos à la source lumineuse; la mesure, effectuée sur le sujet, évite de le transformer en ombre chinoise. La balance des blancs est automatique et continue dans une plage incluant les valeurs de la lumière émise par une lampe tungstène et celle d’une journée légèrement nuageuse. En mode semi-automatique, deux valeurs sont présélectionnées : 3.200 K (tungstène) et 5.200 K (lumière du jour).

Dans la valise rigide, un ensemble complet

Quand vous prendrez possession de ce matériel, vous emporterez, tout d’abord, une valise rigide de rangement contenant, bien entendu, le camescope Magic 8, une batterie d’une autonomie d’une heure, un adaptateur secteur, un chargeur de batteries, un adaptateur entrées/sorties-audio/vidéo, une bretelle d’épaule et une cassette vierge de 15 minutes. Nous constatons que fabricants et distributeurs sont sensibilisés par la mise à disposition d’ensembles de plus en plus complets ; nous ne pouvons que les féliciter et les encourager dans ce sens…

Caractéristiques Vivitar Magic 8

  • Objectif : f. 1,6 – 9-54 mm (× 6)
  • Mise au point à mémoire : oui
  • Autofocus : CCD
  • Viseur : électronique
  • Position macro : oui
  • Eclairement minimum : 9 lux
  • Eclairement standard : supérieur à 300 lux
  • Commande du zoom : auto/manuelle
  • Balance des blancs : auto/manuelle
  • Commande du diaphragme : automatique
  • Touche contre-jour : oui
  • Poids/dimensions : 1,3 kg/120×140×315 mm
  • Prix : environ 13.900 F (2.119 €)

Verdict

Ce matériel est bien étudié du point de vue ergonomique. L’automatisation des fonctions de caméra apporte un certain confort. Retenons la mise au point TTL par CCD, et l’obturateur ultra-rapide au 1/1.500e de seconde.

Ricoh R250

Ricoh R 250

Premier pas d’un constructeur d’appareils photographiques : Ricoh vient d’entrer en lice dans la compétition du 8 mm.

Présentation

Absent jusqu’à présent dans le secteur de la vidéo, Ricoh fait enfin son entrée et ce par la grande porte, puisqu’il présentait son Ricoh R 250 au SITI en octobre 1987.

Ce camescope Vidéo8 de standard PAL répondant aux normes internationales CCIR est bien entendu doté d’un capteur CCD, totalisant 290.000 pixels.

Ce capteur permet d’analyser la lumière et de la transposer de manière à ce qu’elle puisse être enregistrée sur un support magnétique, et de répondre d’une manière infaillible aux variations du flux lumineux pouvant influer sur le rendu de l’image.

Les pixels sont autant de minuscules pièges à lumière reliés à un centre d’analyse qui trie les informations reçues pour les dispatcher à chacun des éléments pouvant être sensibles à ces informations.

La température de couleur est comprise, en automatique, entre la lumière émise par une lampe tungstène, c’est-à-dire 3.200 K et celle d’une journée légèrement nuageuse (5.800 K). En mode manuel, deux plages sont disponibles : la lumière du jour, symbolisée par un soleil et la lumière artificielle, par une lampe. La mise au point est automatique et débrayable et dispose par ailleurs d’un dispositif de déverrouillage en position manuelle permettant le retour instantané au mode automatique.

La netteté est effectuée grâce à un système qui émet un faisceau infrarouge, qui est réfléchi sur le sujet puis renvoyé vers le récepteur du camescope qui agit sur le moteur réalisant la mise au point de l’objectif. Cette optique est un zoom manuel de 12-30 mm (2,5:1) avec position macro de f.1,6 d’ouverture relative permettant des prises de vues à 19 lux minimum, mais l’illumination recommandée est de 300 lux.

La gamme d’éclairage est comprise entre 12 et 100.000 lux. L’ouverture du diaphragme est réalisée automatiquement sans intervention manuelle. La position contre-iour permet de se sortir d’embarras lorsque le sujet est dos au soleil, situation particulièrement critique pour la prise de vue vidéo en règle générale. La touche Rec review permet la visualisation des dernières secondes enregistrées dans le viseur cathodique noir et blanc (0,7 pouce de diagonale), qui affiche également les modes de fonctionnement (enregistrement, position d’attente, contrejour, lumière artificielle, lumière du jour) et les indications concernant la charge de la batterie, l’humidité, la fin de bande, etc.

Le Ricoh R 250 possède un enregistrement audio en modulation de fréquence pour une restitution sonore de qualité hi-fi. L’image n’est rien sans le son. Une image doit toujours être accompagnée d’une bande sonore de la meilleure qualité possible. L’enregistrement FM pallie la carence souvent remarquée en vidéo, celle d’une qualité sonore fréquemment insuffisante.

Le R 250 dispose d’une vitesse de lecture lente supplémentaire mais aussi d’enregistrement (10,058 mm/s) permettant de doubler la capacité de la cassette introduite dans le camescope dans la limite d’une durée de 90 minutes (×2 = 180 minutes). Les accessoires fournis comprennent une batterie rechargeable, un chargeur de batterie, un adaptateur de chargeur, un modulateur (connecteur), une cassette video 8 de 15 minutes d’autonomie, une bandoulière et un cordon d’antenne. De quoi présenter quelques images le soir à la veillée. Pour un premier pas, Ricoh n’a pas fait de faux pas. Son camescope est très bien positionné, pas trop compliqué pour ne pas décourager l’utilisateur potentiel, ni trop simple pour intéresser ceux qui connaissent déjà l’image vidéo. Au public de ne pas lui faire faux bond.

Caractéristiques

  • Capteur : CCD 1/2 pouce
  • Objectif : f/1,6 – 12-30 mm (×2,5)
  • Mise au point à mémoire : non
  • Autofocus : infrarouge
  • Viseur : électronique
  • Position macro : oui
  • Eclairement minimum : 19 lux
  • Eclairement standard : supérieur à 300 lux
  • Commande du zoom : manuelle
  • Balance des blancs : automatique
  • Commande du diaphragme : automatique
  • Touche contre-jour : oui
  • Poids/dimensions : 1,4 kg/ 130×155×237 mm
  • Prix : environ 12.900 F

Verdict

Pour un coup d’essai, le Ricoh R 250 est très réussi. Le vidéaste néophyte pourra se livrer à la chasse aux images en toute simplicité.

Aller plus loin