Camescopes numériques Sharp

Sharp VLSD 20S

A coté des géant comme Matsushita (JVC, Panasonic pour la vidéo), Canon ou Sony ce modeste fabricant doit innover et défriche donc des terrains inexplorés par ses concurrents. Ainsi les caméscopes numériques DV Sharp sont toujours des matériels à l’ergonomie ou la technologie innovante, qui sont parfois repris par des concurrents comme Sony qui manque parfois cruellement d’imagination.

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Sharp VL-DC1S

Sharp reprend avec son VL-DC1S le concept de Viewcam initié avec le format Hi8. Le Viewcam est un caméscope pourvu uniquement d’un grand écran couleur à la place du viseur. Ce modèle s’articule autour de l’objectif, ce qui permet des angles de prise de vues encore plus audacieux.

Sharp VL-PD6S

Le petit écran du Sharp VL-PD6S se détache du corps du caméscope, auquel il reste relié par un câble. Par ce moyen on peut visionner ses séquences plus confortablement, mais également viser et commander l’appareil à distance. Son utilisation couplée avec un matériel de capture vous sera très utile pour numériser une mini DV.

Sharp VL-PD1

Sharp VL-PD1

Avec ce modèle, Sharp change son fusil d’épaule et revient à un élément longtemps négligé : le viseur… toujours avec écran, certes. Outre sa taille, le Sharp VL-PD1 se caractérise par une résistance d’autant plus étudiée aux traces de doigts qu’il est tactile.

Eh oui, non seulement on gère ses réglages en pressant sur l’écran, mais on actionne le zooming numérique en pointant la zone que l’on souhaite agrandir. Cela dit, rien n’interdit d’opérer de manière plus classique, via des touches. Autres nouveautés : un stabilisateur numérique enfin amélioré et désormais à la hauteur de celui des camescopes numériques DV concurrents ; et une autonomie sérieusement revue à la hausse (2 h 30 en standard). On apprécie enfin les nombreux débrayages, la prise DV, la vitesse lente d’enregistrement/lecture, le viseur couleur… Résultat, fort d’un prix inférieur (2.000 F de moins), ce modèle DV à la ligne effilée (5,7 × 10 × 19,5 cm, 670 g) concurrence directement les Sony TRV7, Panasonic DS5 et JVC DVL9000. Son handicap face à ces derniers : l’absence de prise de montage interdisant l’assemblage de séquences très précis avec un éditeur ou un magnétoscope.

  • Format : Camescope numérique DV
  • Prix : 13.000 F (1.982 €)

Les plus

  • Débrayages : mise au point, obturateur (jusqu’au 1/10.000 s) diaphragme (sur 13 paliers), balance des blancs
  • Sortie DV
  • Stabilisateur numérique
  • Ecran large, tactile, antireflet de 10 cm et 112.320 pixels
  • Enregistrement SP/LP
  • Compact (8,1 × 9,9 × 8,8 cm, 690 g)
  • Extend Zoom qui multiplie instantanément la focale
  • 4 modes AE : sport. pénombre, intérieur et neige et sable
  • Touche contre-jour
  • Fondu au blanc. Mode Photo. Stroboscopie
  • Enregistrement sonore en 12 et 16 bits
  • Doublage son
  • Pause parfaite, ralentis

Les moins

  • Pas de grand angulaire
  • Pas de prise de synchro édition

Verdict Sharp VL-PD1

Un prix très attractif pour ce DV fort complet. S’il tient ses promesses en matière de qualité d’image et de fiabilité des automatismes, ses concurrents plus coûteux, risque de souffrir.

Plus d’infos sur la stabilisation numérique

Sharp VL-RD1

Sharp VL-RD1

Le Sharp VL-RD1 est chic et mode : bleu marine, lisse et arrondi façon galet. Un camescope numérique miniDV très « bio design », que baladeront partout les esthètes anticonformistes. D’autant que sa compacité (5,7 × 9,85 × 18,8 cm pour 550 g.) en facilite le transport.

Pas de viseur, comme l’exige la tradition Viewcam de Sharp, mais un écran de 7,6 cm de diagonale, masqué par un volet servant de pare-soleil une fois déplié. Très mobile, puisqu’il tourne sur 270° autour de sa poignée-objectif, l’écran permet les autoportraits. Astuce maison, il se révèle tactile. En d’autres termes, il suffit d’effleurer les icônes affichées pour activer les fonctions souhaitées. Enfin, grâce à un capteur mieux pourvu en pixels, Sharp a pu doter son petit modèle d’un stabilisateur numérique plus efficace que sur ses précédents DV et dégradant moins l’image. Viseur et taille d’écran exceptés, il reprend les principales caractéristiques de son aîné, le Sharp VLPD1S. Il surclasse ses concurrents dépourvus de viseur, par sa richesse en débrayages (obturateur exclu) et ses capacités de doublage son. Mais, le Canon MV100 lui oppose un écran transformable en viseur et, tout comme le Sony SC100, une prise de montage.

  • Format : Camescope miniDV Pal
  • Prix : 11.000 F (1.677 €)

Les plus

  • Débrayages : mise au point, exposition, balance des blancs + 4 programmes AE
  • Prise DV
  • Enregistrement SP/LP
  • Ecran couleur tactile 7,6 cm de diagonale
  • Stabilisateur numérique
  • Effets : fondu, gel d’image, strobo. Mode Photo
  • Doublage son sur l’appareil
  • Forte autonomie (2 h 30)
  • Enregistrement audio
    • 12 bits/32 kHz et
    • 16 bits/48 kHz.

Les moins

  • Pas de prise de montage
  • Pas de viseur

Verdict Sharp VL-RD1

Il compense l’absence de viseur par un design original. Pour le reste, il est très  bien armé pour la prise de vues, mais limité, comme les autres Sharp, par l’absence de prise de montage.

Manuel Sharp VL-RD1

Sharp VLDC3S

Sharp VLDC3S

Pas tout à fait le même, pas tout à fait un autre. C’est la réflexion qui vient à l’esprit devant les caractéristiques de ce Sharp VLDC3S. Sa fiche d’identité est en effet presque calquée sur celle du Sharp VLDC1S, l’autre Sharp DV.

Même concept de base, même écran confortable (10,2 cm)… Mais aussi (gros « plus » face au rival Sony SC100), même richesse des débrayages : Mise au point, balance des blancs, diaphragme, obturateur. Moins favorable, il semblerait aussi qu’on retrouve le stabilisateur numérique à parfaire et l’enregistrement audio sur 16 bits uniquement (deux« moins » face au SC100). Quant à l’écart de 3.000 F avec le DC1S, il s’explique d’abord par la prise DV, pour recopier ses images sans perte sur un magnétoscope DV. Ensuite, par une esthétique plus « tendance » : rondeurs métallisées, fonctions et connectique apparentes réduites au minimum. Enfin, par un capteur un poil plus sensible (4 lux au lieu de 6). Une régression, le zoom moins puissant ×10 au lieu de ×12 et la focale minimale qui passe de 37 à 40 mm en équivalent photo.

  • Format : caméscope numérique miniDV Pal
  • Prix : 13.000 F (1.982 €)

Les plus

  • Débrayages : mise au point, obturateur (jusqu’au 1/10.000 s), diaphragme (sur 13 paliers), balance des blancs
  • Sortie DV
  • Stabilisateur numérique
  • Ecran large, antireflet de 10 cm et 112.320 pixels avec pare-soleil
  • compact (181 × 99 × 88 mm, 690 g)
  • Extend Zoom qui multiplie instantanément la focale
  • 4 modes AE (sport, pénombre, intérieur et neige et sable)
  • Touche contre-jour
  • Fondu au blanc. Mode Photo. Stroboscopie
  • Pause parfaite, ralentis
  • Fonction Skip Play pour un montage facile

Les moins

  • Stabilisateur ancien
  • Pas d’enregistrement sonore en 12 bits
  • Pas de doublage son
  • Pas de viseur
  • Accès malaisé aux fonctions manuelles
  • Pas de grand angulaire
  • Pas de prise de synchro édition

<h3″>Verdict Sharp VLDC3S

De nombreux débrayages et un écran plus vastes, deux gros atouts face au Sony SC100. Mais le Sharp est dépourvu de prise synchro édition.

Sharp VNEZ1

Sharp VNEZ1

Modèle atypique par excellence, ce minuscule camescope numérique Sharp ne se destine qu’à l’Internet. De fait, il n’enregistre pas sur cassette, mais sur carte mémoire flash SmartMedia, et ce en MPEG4.

Format numérique caractérisé par un très fort taux de compression, le MPEG4 allège suffisamment la vidéo pour permettre de l’associer aux email ou de l’intégrer aux pages Web. En revanche, on est très loin de la qualité du plus basique VHS. Dans leur meilleure résolution, les animations ne dépassent pas 320×240 pixels et les vues fixes 640×480. De plus, on obtient au  mieux 15 et non 25 images/seconde. L’appareil est fourni avec une carte de 4 Mo, mais il accepte des capacités supérieures, jusqu’à 32 Mo. Pas de sorties vidéo. C’est logique, les images se lisent sur le PC, via un adaptateur PCMCIA. Bien vu, le Sharp VN-EZ1 intègre un système de montage vidéo basique. De plus, il exploite l’ASF. Grâce à ce format, le destinataire lit les fichiers au fur et à mesure qu’ils se téléchargent et ne doit posséder aucun programme particulier pour les visionner, le Windows Media Player suffit.

  • Dim./Poids : 81,4×89,5×42 mm. 148 g
  • Format : MPEG4
  • Prix : 5.000 F (762 €)

Caractéristiques Sharp VNEZ1

  • Compression vidéo : MPEG4. Compression d’image fixe : JPEG
  • Support : carte mémoire Smartmedia
  • Ecran couleur 4,5 cm, 61 380 pixels
  • Compacité extrême
  • Objectif fixe avec mode macro 10 cm f = 3,8 mm, soit 35 mm photo
  • Zoom numérique ×4
  • Capacité carte pour audio-vidéo en compression maxi et mini. Pour 4 Mo, 17 mn à 1 mn 15 s. Pour 32 Mo : 2h17 mn à 17 mn
  • Index avec vignettes pour un accès facile à toutes les scènes
  • Objectif orientable à 270°
  • Logiciel PixLab Media Browser fourni : extracteur ASF (Advanced Streaming Format), adaptateur de taux de compression, créateur HTML, convertisseur ASB à ASF
  • Haut-parleur et micro intégrés
  • lntervallomètre, retardateur
  • Capteur CCD ¼ de pouce 350.000 pixels
  • Progressive Scan
  • Pas de grand-angle
  • Alimentation : 4 piles alcalines AA

Configuration minimum

  • PC Windows 95 ou 98, Pentium 133, 32 Mo de RAM. Lecteur de CD-Rom, carte son, carte vidéo 800×600, 65.000 couleurs
  • Espace disque requis pour fonctionnement des applications : 60 Mo. Espace nécessaire pour Pix Lab : 15 Mo

Verdict Sharp VNEZ1

Modèle à part dans l’univers des camescopes, cet appareil exclusivement destiné à Internet fait encore figure de rareté sur ce créneau. Il a pour lui sa miniaturisation extrême et une bonne facilité d’emploi.

Sharp VLPD3S

Sharp VLPD3S

Particularité du Sharp VLPD3S : il est très petit, compact et léger, tout en offrant une prise en main classique de camescope de paume. Second point remarquable : il est livré d’emblée avec un kit d’acquisition permettant de capturer et retoucher ses images fixes sur PC.

La batterie fournie dure une grande cinquantaine de minutes en tournage réel. C’est bien. Si cela ne suffit pas, Sharp propose en option, une batterie de 3 heures (en continu). La plus courte focale du zoom ×10 correspond à un 41 mm en équivalant photo 24×36. Pas de grand angulaire par conséquent, comme pour une écrasante majorité de caméscope numérique DV miniatures. A noter, côté automatismes, une tendance au pompage de l’autofocus, plus marquée que chez la concurrence et une balance des blancs parfois lente à trouver la bonne température de couleurs. De plus, il faut passer par des menus pas toujours pratiques pour recourir aux réglages. Toute la connectique figure sur le corps de l’appareil, bravo. Mais il manque des prises de montage et micro. Le bruit de fonctionnement interne est sensible dans les ambiances calmes.

  • Dim./Poids : 70×98×128 mm. 524 g nu
  • Format : miniDV Pal
  • Prix : 10.000 F (1.524 €)

Les plus

  • Débrayages : mise au point, obturateur (jusqu’au 1/10.000 s), diaphragme, balance des blancs. 4 modes AE : Sport, Sunlight, Dusk, Party. Touche Gamma (contre-jour) + mode pénombre
  • Sortie DV
  • Stabilisateur numérique +
  • Viseur couleur, écran 6,35cm
  • Enregistrement SP/LP
  • La légèreté et compacité extrême pour un modèle de paume
  • Durée de la batterie assez confortable pour un petit modèle
  • Fondu au blanc. Stroboscopie, multi-image, 16: 9. Mode Photo. Fondu enchaîné et volet en lecture seulement. Zoom numérique x6 en lecture
  • Enregistrement sonore en 12 et 16 bits
  • Doublage son
  • Prise RS232
  • Le kit PC offert pour la retouche d’image

Les moins

  • L’autofocus parfois sujet aux pompages
  • L’accès aux réglages peu intuitif
  • Le micro intégré insuffisamment isolé
  • Stabilisateur moyen
  • Pas de prise micro ni de montage
  • Pas de grand angle

Verdict Sharp VLPD3S

Ce paume très compact s’adresse à ceux qui tiennent à la miniaturisation, mais que rebute l’ergonomie des appareils dits « verticaux ». Son principal concurrent est le Panasonic NV-DS33, globalement plus  concluant, mais livré sans kit de connexion.

Sharp VLSD 20S

Sharp VLSD 20S

Avec ce modèle, Sharp revient au concept du Viewcam, une architecture de son invention, dont il garde l’exclusivité. Le Viewcam se singularise par l’absence de viseur.

L’écran LCD implanté sur la partie magnétoscope constitue un bloc mobile, que complète une poignée objectif. Celle-ci pivote à 270°, invitant à des angles de prise de vues inhabituels. L’ensemble procure une tenue en main originale, qui enthousiasme ou déplaît, mais laisse rarement indifférent. Côté objectif, le Sharp VLSD 20S est doté du classique zoom ×10, correspondant à environ 39-390 mm en équivalent photo. Un zoom numérique ×40, vient le relayer. Le stabilisateur numérique exploite un capteur de 770.000 pixels, comme le Sharp VLPD3S. La batterie est donnée pour 105 minutes en continu (charge : 100 minutes). Egalement disponible, une batterie optionnelle de 210 minutes. Ce caméscope numérique bénéficie d’une prise RS232 pour la capture et la retouche d’images fixes sur PC à l’aide d’un kit optionnel. En revanche, il est dépourvu de prise de synchro-édition pour le montage.

  • Dim./Poids : 146 × 96,5 × 65 mm. 550 g
  • Format : miniDV, Pal

Les plus

  • Débrayages : mise au point, balance des blancs (+ préréglages). 4 modes AE (Fête, Tombée du jour, Sport, Soleil). 6 modes d’exposition automatiques
  • Sortie DV
  • Ecran 7,6 cm 89.622 pixels
  • Stabilisateur numérique+
  • Touche Gamma (contre-jour) + mode pénombre
  • Enregistrement SP/LP
  • Enregistrement audio 48 kHz 16 bits (32 kHz 12 bits NC)
  • 7 Effets spéciaux : en enregistrement., noir et blanc, sépia, mosaïque, solarisation, allongé, rétréci, négatif
  • Mode Photo
  • Zoom disponible en lecture
  • Prise RS232 + carte de capture image fixes DV intégrée
  • En option : kit de capture PC et de montage JLIP (pilotage par ordinateur) + logiciels de retouche

Les moins

  • Pas de grand-angle
  • Pas de prise de montage

Verdict Sharp VLSD 20S

Un prix doux pour un DV original. Il séduira les adeptes du Viewcam et ceux qui ne veulent pas d’un camescope d’allure conventionnelle. Mais la tenue à deux mains et l’absence de viseur peut aussi gêner certains.

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